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Marianne, je t'aime
de Patrick Kessel
Ed. Graffic - Bruno Leprince - 1996 - 89 F
Affaire Clovis : halte-là !
Au-delà de cette limite, le ticket républicain
n'est plus valable. De promesses électorales en abandons, de
compromis en compromissions, de réformes en reculs, par
petites touches, depuis des années, ils n'ont de cesse de
vider la laïcité deson contenu. C'est la
République, son iéal, son éthique,
qu'on transforme en simulacre. C'est l'homme libre, l'homme
maître de lui-même, l'homme-citoyen qu'on assassne.
De Téhéran à Khartoum, d'Ankara
à Alger, de Jérusalem à New Delhi, de
Rome à Varsovie, de tous côtés,
communautarismes, cléricalismes, xénophobies
ressurgissent de la préhistoires des libertés.
Condorcet, Voltaire, Hugo, revenez, ils sont devenus fous ! Nous ne
voulons pas entrer dans le XXIe siècle à
reculons. Nous ne voulons plus céder de terrain aux
obscurantismes. Les femmeset les hommes de cette fin de
siècle ont soif de liberté,
d'égalité et de fraternité. La
laïcité, c'est la clé de l'universel
contre tous les tribalismes. L'heure est au réveil
laïque. Marianne, je t'aime.
> Patrick Kessel, journaliste à
l'Agence France-Presse puis au Matin de Paris, ancien memebre de
cabinets ministériels, dirige actuellement un organisme
d'information. Ancien président du Club des Egaux, il est
vice-président du Comité
Laïcité République.
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